Prospective de l’engagement

Le titre de cet article pourrait ressembler à un oxymore : la prospective est outil d’aide à la décision, elle semble être éloignée de l’engagement qui lui est de l’ordre de l’action.

Pour lier raisonnablement ces deux termes, il suffit d’évoquer la notion de politique. Car prospective et engagement sont deux notions dont les champs de mise en œuvre — intellectuelle et/ou tangible — relèvent de celui, plus large, de la politique. À l’ère du clash, en des temps d’un retour aux postures radicales sans concession, voulant néanmoins parler de politique, il faut revenir à l’étymologie du mot pour en saisir toute l’importance. En remontant au grec « polis » (la cité), la politique redevient la « gestion de la cité (par les citoyens) ».

L’aspect politique de l’engagement n’est pas contestable : pour faire de la politique, pour servir la communauté de la nation, peu importe l’échelle à laquelle on se situe, il faut de l’engagement. De l’engagement pour agir dans les milieux associatifs, pour lutter contre les inégalités, l’illettrisme… pour proposer des contenus riches et documentés dans un monde où règne le consumérisme futile et jetable, sous l’influence des médias sociaux et des algorithmes… Il faut donc de l’engagement pour construire un réel quand pourtant tout incite le citoyen à s’en désintéresser.

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